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L’Arabie saoudite va s’ouvrir au tourisme

L’Arabie saoudite va commencer à délivrer des visas touristiques en vue d’encourager la fréquentation de ce pays engagé dans de profondes réformes économiques et sociales, a annoncé mardi un responsable.

“Un système a été mis en place pour la délivrance de visas touristiques et il sera bientôt lancé”, a déclaré le chef de la Commission du tourisme et du patrimoine national, le prince Sultan ben Salmane, selon un communiqué officiel.

L’Arabie saoudite n’avait pas de système de délivrance de visas pour touristes. Ces permis d’entrée étaient délivrés aux pèlerins se rendant sur les lieux saints de l’islam ou pouvaient être obtenues grâce au parrainage par un ressortissant saoudien, une firme ou un organisme officiel.

La nouvelle mesure est destinée, selon le communiqué, à stimuler le secteur du tourisme dans ce pays qui compte entre autres des sites archéologiques nabatéens, comme la cité de al-Hijr dans le nord-ouest, décrite comme une des mieux conservées après celle de Petra en Jordanie.

Le royaume nabatéen qui a existé dans les premiers siècles avant et après J.C s’étendait du sud de la Syrie à l’Arabie.

Le royaume saoudien dispose aussi de zones vertes au climat tempéré dans le sud-ouest.

La délivrance de visas touristiques fait partie du programme “Vision 2030” initié par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le but de diversifier l’économie et d’atténuer sa dépendance au pétrole.

Selon le communiqué, le royaume saoudien a accueilli environ 18 millions de visiteurs en 2016, en grande majorité des pèlerins qui ont effectué le grand pèlerinage à La Mecque ou la Omra (petit pèlerinage qui s’effectue tout au long de l’année).

Le prince héritier a dévoilé la semaine dernière un méga-projet de zone de développement futuriste dans le nord-ouest du royaume, dont un volet touristique, nécessitant des investissements de 500 milliards de dollars.

Ryad avait également annoncé le 1er août le lancement d’un projet touristique d’envergure consistant à transformer une cinquantaine d’îles de la mer Rouge en stations balnéaires de luxe, qui devrait générer 35.000 emplois.

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