Abdelmadjid Tebboune, qui a été réélu pour un second mandat à la tête de l’Algérie à l’issue des présidentielles du 7 septembre, a prêté serment ce mardi 17 septembre au Palais des nations d’Alger.
Dans son allocution, le président de la République a réitéré ses promesses de campagne électorale de consacrer son nouveau mandat aux questions économiques.
Il promet de créer 450.000 emplois, de porter le PIB de l’Algérie à 400 milliards de dollars, d’obtenir l’autosuffisance en blé dur dès 2025, le relèvement de l’aide au logement social…
Tebboune reçoit Aouchiche et Hassani
En plus de l’économie, le président Tebboune a annoncé le lancement d’un dialogue et des concertations politiques, sans détailler son initiative.
Après avoir prêté serment, il a entamé son second mandat par la réception au siège de la Présidence de la République de ses concurrents à la présidentielle Abdelaali Hassani Cherif du MSP et Youcef Aouchiche du FFS. Ce geste est une première en Algérie depuis les premières élections présidentielles pluralistes en 1995. Rien n’a filtré pour le moment sur le contenu des discussions entre les trois hommes.
Ensuite, le président a reçu le premier ministre Nadir Larbaoui. Comme cela était prévisible, le locataire du Palais du Dr Saâdane a remis au président réélu sa démission, mais Abdelmadjid Tebboune l’a maintenu à la tête du gouvernement.
Il lui a reporter sa décision et de gérer les rentrées sociales, scolaires et universitaires ainsi que la préparation du projet de Loi de finances 2025 et de le soumettre au Parlement, selon un communiqué de la Présidence de la République.
« Le Président a indiqué que ces dossiers urgents nécessitent une connaissance de la situation de la part des ministres actuels », a ajouté la Présidence.
Le changement du gouvernement ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année.