L’association RAJ s’est dit « toujours sans nouvelles » de son président Abdelouahab Fersaoui, qui a été arrêté ce jeudi près du Tribunal de Sidi M’hamed à Alger, après avoir participé à un rassemblement de soutien aux détenus du hirak.
Selon la même source, M. Fersaoui, l’une des figures du mouvement populaire, a été arrêté par des agents en civil. Il y a deux heures, Said Salhi, vice-président de la LADDH, a posté un message sur Facebook indiquant que Fersaoui a informé sa famille qu’il était toujours au commissariat.
L’arrestation de Fersaoui a été condamnée par des hommes politiques et des défenseurs des droits de l’Homme. Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali a exprimé son soutien au président du Raj, et demandé la libération de tous « les détenus politique et d’opinion ».
Mon soutien au Président de RAJ, Abdelwahab Fersaoui, arrêté aujourd'hui. Trop de militants en prison. Jil Jadid appelle à la remise en liberté de tous les détenus politiques et d'opinion. #Algerie pic.twitter.com/kRt8UYzYLH
— Soufiane Djilali (@SoufianeDjilali) October 10, 2019
Le président du RCD Mohcine Belabbas a réclamé « la libération du président du Raj, et de tous les otages » alors que le Collectif de la société civile pour une transition démocratique et pacifique a réagi en condamnant « fermement la détention arbitraire de notre camarade Abdelwahab Fersaoui et exigeons sa libération immédiate et sans condition ».
Le réseau d’ONG EuroMed Rights a également condamné une « arrestation arbitraire » et réclamé la « libération immédiate » de Fersaoui.