En mars 2020, le Centre culturel américain à Alger fermait ses portes pour cause de pandémie de Covid-19. Trois ans après, ce club qui comptait de nombreux adhérents rouvre ses portes au public avec quelques nouveautés, au grand bonheur des aficionados de la langue anglaise.

Lors d’une cérémonie organisée ce lundi 29 mai, au siège de l’ambassade américaine, Elizabeth Aubin, ambassadrice des États-Unis en Algérie, a annoncé la reprise des activités du Centre culturel américain (ACCA) dès demain, mardi 30 mai.

« Il est important que nous rouvrions l’ACCA ! Les États-Unis accordent de l’importance à la transparence et à l’égalité. Ces espaces construisent des ponts entre les États-Unis et l’Algérie ».

Centre culturel américain à Alger : accès gratuit

Grande nouveauté de ce redémarrage : la facilitation d’accès à ce centre culturel. Nul besoin d’une carte d’abonnement ou de frais d’adhésion.

Il suffit de se présenter au niveau de l’ambassade muni d’une pièce d’identité pour accéder à cet espace culturel. Le centre culturel américain d’Alger sera désormais ouvert les lundis, mardis et mercredis de 9h à 15h.

Des antennes à travers l’Algérie

En plus du Centre culturel d’Alger, l’ambassade parraine des espaces américains à Constantine, Oran, Ouargla et Béchar afin d’aider les Algériens à apprendre la langue anglaise, de découvrir la culture américaine ainsi que les opportunités de programmes d’études et d’échanges aux États-Unis.

« Les centres culturels américains sont une pierre angulaire de la diplomatie américaine en Algérie et dans le monde où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur les États-Unis, acquérir des compétences professionnelles et pratiquer leur anglais », a expliqué Elizabeth Aubin.

Important fond documentaire

Une riche bibliothèque de plus de 3.000 ouvrages dans des domaines variés comme la littérature, les sciences, la politique, l’histoire, la culture… est mise à la disposition des visiteurs du Centre culturel américain à Alger.

Des ateliers d’apprentissage de la langue de Shakespeare sont également au programme. Ils seront orchestrés par de jeunes animateurs.

« Cet espace est ouvert à tous. La seule exigence, c’est de parler en anglais dans ce lieu. Se tromper ou chercher ses mots n’est pas grave. C’est ainsi qu’on s’améliore », conclut Mme l’ambassadrice, avant de couper le ruban symbolisant la réouverture de cet espace culturel.