Aucune rencontre entre le ministère de l’Éducation nationale et le Cnapeste n’a eu lieu depuis la réunion du 11 mars à l’issue de laquelle le syndicat avait lancé un nouvel appel aux “hautes autorités” du pays. « C’est le blocage avec le ministère de l’Éducation. Notre dernière rencontre date du 11 mars », précise Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste.
Les enseignants affiliés à l’organisation syndicale ont tenu, comme prévu, leurs assemblées générales au niveau des établissements et des assemblées générales au niveau des wilayas, selon lui. Le Conseil national devrait se tenir durant les vacances scolaires. Est-ce que le retour à la grève est envisagé par le syndicat ? « Tout est possible », assure notre interlocuteur.
Parmi les points de désaccords entre les deux parties figurent les ponctions sur les salaires des grévistes que Nouria Benghabrit considère comme irréversibles. Suite à l’application de ces ponctions, le syndicat a appelé ses adhérents à ne pas assurer les cours de rattrapage.
La ministre de l’Éducation nationale a estimé le retard accusé dans les cours à cause de la grève du Cnapeste à une cinquantaine de jours pour les wilayas de Blida et Bejaïa et à une vingtaine de jours pour les autres régions du pays.