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Le comité pour la libération de Khaled Drareni répond à la correspondante de France 24 à Alger

Le comité pour la libération de Khaled Drareni répond à la correspondante de France 24 à Alger

Le comité pour la libération du journaliste Khaled Drareni a dénoncé ce jeudi le manque de « déontologie, d’éthique et de professionnalisme » de la correspondante de France 24 en Algérie, Soundousse Brahimi.

« À la question de la journaliste en plateau : ‘Quel est le signal envoyé à la presse algérienne’’, après l’annonce du verdict condamnant notre confrère à deux ans de prison ferme, la correspondante répond : ‘’Il n’y a pas de signal parce que Khaled Drareni n’a pas été jugé comme étant un journaliste. Khaled Drareni a été jugé comme étant un activiste qui a pris part avec certains organismes. C’est la version officielle et ce qu’on lui reproche’’. Et de poursuivre, ‘’Comme il n’a pas été jugé comme étant un journaliste mais comme étant un activiste qui a oublié la charte et la déontologie des journalistes et de son métier, c’est pour cela qu’on ne peut pas parler de signal à Alger’’ », relate le comité dans une lettre ouverte au média France 24 diffusée sur le réseau social Facebook.

Une vidéo de l’intervention de la correspondante de France 24 a été relayée sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation des internautes.

« Notre comité, constitué majoritairement de journalistes, se permet d’émettre de sérieux doutes concernant la déontologie, l’éthique et le professionnalisme de votre correspondante qui n’a pas assisté au procès ni au verdict et qui apparaît pleine de certitudes concernant une affaire qu’elle n’a visiblement pas suivie », affirme le comité au sujet de Soundousse Brahimi.

Le comité rappelle également que « Khaled Drareni a été arrêté dans le cadre de l’exercice de ses fonctions et la couverture d’une manifestation pacifique le 7 mars dernier à Alger. Ceux qui ont assisté au procès ont pu rapporter que les questions du juge ont exclusivement été liées à son métier de journaliste ».

Il réaffirme « les qualités professionnelles et journalistiques de Khaled Drareni. Celles-ci sont reconnues à travers tous les médias où il intervenait régulièrement, dont le vôtre France 24 », dénonce la même source.

« L’intervention scandaleuse de votre correspondante Soundousse Brahimi est encore plus choquante à l’heure où des médias et des journalistes partout dans le monde affichent leur solidarité avec un confrère condamné pour avoir exercé son métier », fustige le comité, qui met en garde par ailleurs contre la propagande du pouvoir qui « vise à justifier la condamnation scandaleuse de Khaled Drareni ».

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