La situation se complique dans la région du Sahel. « Au Sahel, l’instabilité persistante au Mali se fait sentir jusqu’au Burkina Faso et au Niger, avec des attaques mortelles dans les zones frontalières », a affirmé, ce jeudi 13 juillet, le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
La région de Liptako-Gourma, à la frontière entre Mali, Burkina Faso et Niger, « a connu une expansion significative des violences et des activités terroristes au cours des derniers mois, y compris des attaques transfrontalières coordonnées contre les postes de sécurité et le pillage de communautés aux frontières », a-t-il ajouté.
Trafiquants de drogue, trafiquants d’êtres humains et marchands d’armes passent les frontières, établissant une présence provisoire avant de se déplacer vers de nouvelles zones, a expliqué M. Chambas.
Mohamed Ibn Chambas a souligné que les pays du Sahel ont besoin de « davantage de soutien » pour faire face à des menaces sécuritaires grandissantes.