La nouvelle est tombée tel un couperet en début de soirée de ce mardi 5 février. Le coordonnateur du MDS, Hamid Farhi est décédé, à l’âge de 60 ans, à l’hôpital de Beni-Messous des suites d’une complication et de la dégradation de son état de santé.
Victime d’un malaise fin décembre dernier alors qu’il se rendait à El Khroub (Constantine), puis à Ain M’Lila dans le cadre d’une série de conférences en compagnie du candidat du parti à l’élection présidentielle, Hamid Farhi a vu son état s’aggraver après un AVC qui l’a frappé quelques jours plus tard.
Trimbalé d’une structure de santé à une autre, Hamid Farhi a fini par être admis fin janvier dernier à Beni-Messous, mais faute de place, il a dû être placé sur une chaise, une image qui a été relayée sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, le parti avait expliqué que le « diagnostic médical a établi le développement d’une maladie grave impliquant une prise en charge spécifique et rapide ».
Il s’agissait en fait d’une tumeur pulmonaire au stade final. Grand militant de la cause démocratique, il était toujours au côté de tous les mouvements qui luttaient pour les causes sociales.
« La candidature de Fethi Ghares est une opportunité pour débattre du projet de changement, de la construction d’un large mouvement politique qui organisera les luttes de demain. C’est pour cela qu’il est important de partager nos vidéos et autres activités avec nos ami(e)s et d’en débattre », écrivait-il sur son compte Facebook, dans l’un de ses derniers posts.
Après une cérémonie qui aura lieu mercredi au siège du parti à Telemly à Alger où la dépouille sera exposée, Hamid Farhi sera enterré à Staoueli après la prière d’Al Dohr.