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Le corps d’un bébé algérien retrouvé sans tête sur une plage en Espagne

Le corps d’un bébé algérien retrouvé sans tête sur une plage en Espagne

C’est un drame indescriptible que vient de rapporter la presse espagnole et européenne. Un bébé algérien a trouvé la mort avec ses parents qui tentaient de faire la traversée de la Méditerranée sur une embarcation de fortune.

Le corps de l’enfant, une fillette de 8 mois, a été retrouvé sans tête sur une plage espagnole.

Le phénomène des traversées clandestines, qu’on appelle en Algérie la harga, laisse perplexes les spécialistes. Comment est-ce que l’envie de partir à tout prix peut aller jusqu’à faire prendre des risques insensés à ses propres enfants ?

En attendant que sociologues et psychologues trouvent une explication au phénomène, le constat est là : sur les embarcations de la mort, les clandestins algériens payent très cher leur place sans aucune garantie d’arriver vivants sur l’autre rive de la Méditerranée.

Les familles sont aussi de plus en plus nombreuses à tenter la traversée. Il s’agit souvent de jeunes couples avec leurs enfants en bas âge.

Comme cette famille algérienne, le père, la mère et leur fillette de 8 mois, qui a embarqué de Cherchell (Tipaza) en mars dernier avec l’espoir d’atteindre les Îles Baléares (Espagne). Mais l’embarcation a fait naufrage avant d’arriver à destination. Des corps ont été retrouvés le 6 avril dernier, dont celui de la mère. Le père a aussi trouvé la mort dans le naufrage.

Plus de trois mois après, le corps de la petite fille a été retrouvé gisant sur la plage de Roda de Bera, entre Barcelone et Tarragone, en Catalogne (Espagne).

La découverte a été faite par un agent d’entretien mardi 11 juillet vers 8h du matin. Le corps se trouvait sur le sable depuis la veille mais les gens l’avaient pris pour une poupée, a témoigné l’agent d’entretien, cité par le journal français L’Indépendant.

Le corps était dans un état de décomposition avancé après avoir passé plus de trois mois dans l’eau et il était sans tête.

Les analyses ADN ont permis de détecter une correspondance avec une femme dont le corps a été repêché le 6 avril, selon le journal espagnol El Periodico. Il s’agit de sa mère.

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