Le couscous et les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à sa production, a été inscrit à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a annoncé mercredi la ministre de la Culture et des Arts Malika Bendouda.
Le couscous a été classé par l’Unesco en tant que dossier multinational au nom de l’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Maroc.
Pour l’Algérie le dossier de classement a été élaboré par l’universitaire Ouiza Galleze du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), alors que l’Institut tunisien du patrimoine et la direction marocaine du patrimoine culturel et des experts mauritaniens ont également pris part au montage du dossier.
Ce nouveau classement porte à sept le nombre de biens culturels algériens inscrits, à ce jour, à la liste représentative du patrimoine de l’humanité de l’Unesco.
Le dossier a été présenté lors de la 15ᵉ session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se poursuit virtuellement jusqu’au 19 décembre, précise l’agence officielle.
الكسكسي يدخل التراث العالمي، سأكرر دائما أنه ليس مجرد طبق، ولكنه نسق ثقافي وأسلوب حياتي، أنه طقس متجذر منذ قرون، في الأفراد والأقراح، في الاحترام والاحتفاء، في التضامن والدعم، وهو إشارة مبكرة عن التنوع الذي آمنت به ساكنة المنطقة، بتعدده وتنوعه. #الكسكس_تراث_عالمي
— Malika Bendouda (@BendoudaMalika) December 16, 2020
Les autres biens culturels inscrits à la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, sont : l’Ahellil du Gourara (2008), la « Chedda » costume nuptial de Tlemcen (2012), l’Imzad (2013) dossier présenté par l’Algérie incluant le Mali et le Niger, le pèlerinage du Rakb de Ouled Sidi Cheikh (2013), la fête de la S’beiba (2014), un événement annuel célébré à Djanet (sud-est algérien) ainsi que le « Sbuâ du mawlid ennabaoui » (2015).