Le coût du Hadj pour la saison 2019 connaîtra “une légère hausse” et “avoisinera le nissab de la Zakat” fixé, l’année dernière, à 552.500 Da, a annoncé ce dimanche le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa.
“Le coût du Hadj pour la saison 2019 ne connaîtra pas de flambée mais seulement une légère hausse, suite à la décision des autorités saoudiennes d’augmenter les frais de transport de plus de 300%”, a indiqué M. Aissa lors du Forum du quotidien El-Moudjahid, affirmant que le nouveau montant du Hadj “avoisinera le nissab de la Zakat, somme qui lorsqu’elle est détenue par une personne, celle-ci est considérée comme riche par la Charia”.
Le ministre a dit avoir proposé “un chiffre” au Gouvernement, qui sera étudié “lors du conseil interministériel” prévu, mardi prochain, “pour fixer le coût du hadj avant sa validation par l’État”, réfutant, dans ce sens, le chiffre relayé par les médias, à savoir 90 millions de centimes.
Les négociations engagées par le secteur avec les opérateurs saoudiens étaient “réussies”, notamment en ce qui concerne le maintien des mêmes coûts d’hébergement, de restauration et d’autres besoins, a-t-il souligné.
En dépit des efforts consentis et des résultats réalisés, “les problèmes liés à la saison du hadj n’ont pas été entièrement résolus”, a regretté M. Aissa. le coût du hadj pour la saison 2018 a été fixé à 525.000 DA, le prix du transport aérien inclus.
Concernant les visas de la Omra, le ministre a précisé que le nombre des visas délivrés cette année, a enregistré “un recul important”, en raison de la procédure relative au système d’empreinte génétique, imposée par les autorités saoudiennes. L’ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite à Alger avait ouvert 7 centres spécialisés dans le système d’empreinte génétique, renforcés, à la demande du ministère, par 7 autres centres répartis à travers les wilayas du sud, a-t-il dit.
“La cadence de la délivrance des visas s’accélère grâce à l’ouverture de ces centres”, a rassuré M. Aissa, annonçant la préparation de l’acheminement des équipements du système d’empreinte génétique au profit des hadjis des régions éloignées.