Politique

Le Drian réagit au retour de l’ambassadeur d’Algérie à Paris

L’Algérie et la France accélère le dégel de leurs relations, qui ont été touchées par un coup de froid sans précédent, suite aux déclarations controversées du président français sur la colonisation et le système algérien.

Rappelé par Alger samedi 2 octobre, le jour même de la révélation des propos tenus par Emmanuel Macron jeudi 30 septembre lors d’une rencontre sur la mémoire à l’Elysée, l’ambassadeur d’Algérie à Paris Mohamed Antar Daoud a regagné officiellement son poste jeudi 6 janvier.

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“Il revient oui, c’est une bonne nouvelle“, a déclaré ce vendredi 7 janvier, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui a souligné que l’Algérie et la France ont eu ces derniers mois « quelques malentendus ». « C’est déjà arrivé, il y a toujours eu des difficultés à un moment ou à un autre mais on a toujours pu les résoudre”, a-t-il déclaré sur  BFMTV-RMC.

« Une bonne nouvelle »

Le chef de la diplomatie française a expliqué que l’Algérie et la France ont décidé de relancer leur partenariat, qui a été durement affecté ces dernières années, par les tensions politiques, qui ont culminé début octobre, avec les propos de Macron et le rappel par Alger de Mohamed Antar Daoud.

“J’ai été reçu longuement par le président Tebboune, a expliqué M. Le Drian. Nous sommes dans une volonté de relance du partenariat avec l’Algérie ».

Le ministre français a plaidé une nouvelle fois pour la reprise des discussions entre les deux pays. « Nous avons une histoire commune faite de complexité, de souffrances, il faut dépasser cela et reprendre ensemble le chemin des discussions”, a-t-il ajouté.

Le retour de Mohamed Antar Daoud à Paris a été acté lors de la visite surprise mercredi 8 décembre à Alger du ministre français des Affaires étrangers Jean-Yves Le Drian. Cette visite avait permis à Alger et Paris d’amorcer le dégel de leurs relations.

Ces propos du président français, qui s’est interrogé sur l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française, et a qualifié le système algérien de politico-militaire qui exploite la rente mémorielle, avaient plongé les relations entre les deux pays dans un froid glacial.

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