Le FCE répond aux critiques dont il a fait l’objet, de la part du président de l’International Crisis Group, Robert Malley. « Nous invitons M. Malley à consulter notre plaidoyer dans lequel le FCE met l’initiative privée au cœur de la relance économique et que nous avons toujours œuvré à la liberté d’entreprendre dans tous les secteurs d’activités sans oublier notre combat quotidien en faveur de l’entreprise publique et privée », affirme Mohamed Baïri, vice-président du FCE, dans une déclaration à TSA, ce samedi 24 novembre.
Dans un entretien exclusif à TSA, publié hier vendredi, Robert Malley s’est expliqué au sujet des groupes d’intérêts mentionnés dans le rapport de Crisis Group, publié lundi 19 novembre, et qui défendent le statu quo en Algérie.
« À cette nouvelle élite économique. Elle comprend certains membres du secteur privé, en particulier le Forum des chefs d’entreprise (FCE), dont le pouvoir s’est accru depuis 2014. Soyons clairs : il n’y a rien de mal à l’essor du secteur privé qui est générateur d’emplois, et qui rend possible la diversification économique. Cela ne devient un problème que lorsque ce secteur se mue en oligarchie privée capable d’influencer la politique de l’État en fonction de ses propres intérêts plutôt que de ceux de la nation dans son ensemble », a détaillé M. Malley.
Le FCE, réplique M. Baïr, rejette « toutes attaques d’où qu’elles viennent dans la mesure où notre dynamisme sur le terrain en fait la preuve quotidiennement juste pour rappeler, que malgré la conjoncture difficile, l’environnement économique actuel est totalement différent de celui observé à la fin des années 90, où le terrorisme avait détruit l’activité économique ».
« Force est de constater que cette consolidation est en train de se renforcer dans un climat de sécurité et de stabilité sociale unanimement reconnue », soutient le vice-président du FCE.