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Le FFS accuse le régime de semer la division entre les Algériens

Le FFS accuse le régime de semer la division entre les Algériens

Le FFS a accusé, ce samedi 3 novembre, le régime de se livrer à une stratégie de division entre algériens dans l’espoir de garder le pouvoir, dans une allusion sans doute aux récentes manifestations de lycéens et de collégiens en Kabylie pour boycotter les cours d’arabe, mais aussi le laxisme face à des discours racistes de certains parlementaires, comme Naima Salhi.

« Il y a une indice très inquiétant : les Algériens sont de plus en plus en colère les uns contre les autres, au point où ils ne reconnaissent plus des siècles de coexistence commune. La distinction entre les algériens sur la base du régionalisme, culturelle, religieuse et linguistique est quelque chose que nous rejetons, mais que nous condamnons totalement », a affirmé le premier secrétaire du FFS lors d’un discours prononcé au cours d’un regroupement à Jijel. « Il est temps que le régime cesse de semer la division pour rester au pouvoir », réclame-t-il.

Outre cette accusation, le FFS dénonce les atteintes aux droits de l’homme et les récents développements survenus sur la scène politique nationale, dont le coup de force opéré par la majorité parlementaire contre le désormais ex-président de l’APN, Said Bouhadja, et la récente incarcération de plusieurs journalistes.

« Le régime cherche à contrôler le parlement, la justice, la presse publique et privée et à étouffer la société civile par des menaces, des pressions, des procédures judiciaires, des licenciements et des abus de pouvoir. Au lieu d’impliquer le peuple pour son autodétermination, le régime a tendance à adopter des politiques de fait accompli, de fuite en avant et à poursuivre des stratégies de diversion, de répression et d’intimidation (…) », constate Mohamed Hadj Djillani.

« Au FFS, on dénonce le recul effrayant des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives, en particulier en ce qui concerne les militants politiques, les défenseurs des droits de l’homme, les acteurs de la société civile et les journalistes », à ajouté M. Djillani. Selon lui, ce sont des pratiques inspirées de « régime dictatoriaux ». « Nous sommes devant un pouvoir qui use de la politique de la force contre la force de la politique, un pouvoir qui recourt aux baltaguias (voyous) et à la clientèle pour imposer le principe du fait accompli ».

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