Le FFS a appelé, ce vendredi 27 septembre, les « décideurs autoproclamés » à avorter le scrutin prévu le 12 décembre prochain, rendez-vous qu’il n’hésite pas à qualifier de « forfaiture » et autre « traquenard ».
« Nous appelons les décideurs autoproclamés de ce pays, de se conformer aux revendications légitimes du peuple algérien et d’avorter pour l’intérêt suprême de la Nation, le simulacre électoral prévu pour le 12 décembre prochain », a lancé le premier secrétaire, Hakim Belahcel dans une allocution prononcée à l’occasion de l’anniversaire de la création du FFS.
Pour le plus vieux parti d’opposition, au moment où le peuple algérien, qui manifeste chaque vendredi est en train de prolonger de façon « inédite et héroïque » le combat de plusieurs générations, le pouvoir, lui, s’attelle à maintenir un statuquo mortifère.
« Les tenants du pouvoir actuel autoproclamés comme décideurs exclusifs du moment, font tout pour maintenir le statu quo politique meurtrier. Ils jouent la montre et notre avenir avec ! », soutient Hakim Blahcel.
« De manœuvre en combine, de fausses promesses au mirage d’un dialogue « soliloque et trafiqué », alternant aussi entre une répression aveugle et méthodique et l’utilisation d’une propagande médiatique irresponsable et mercenaire dans l’unique objectif de fermer la parenthèse révolutionnaire et de réinstaller violemment, une emprise tyrannique et hégémonique », estime-t-il.
Le FFS déplore l’absence d’écho aux appels de la société confinant le régime à une seule obsession, celle de tenir l’élection coûte que coûte au moment où les arrestations se multiplient.