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Le FFS appelle les jeunes algériens à une révolte pacifique

Le FFS appelle les jeunes algériens à une révolte pacifique

Le FFS a lancé ce samedi un appel aux jeunes algériens dans lequel il les exhorte à s’engager en politique pour « imposer leur agenda » et mettre fin au système en place qui les marginalise et qui ne leur offre aucune perspective.

« Vous qui avez subi les carences du système éducatif au point que des centaines de milliers d’entre vous ont été exclus de l’école ou de l’université (…) vous être les premiers victimes du chômage (…). L’exil, la harga, la hogra, la drogue, le suicide, la criminalité, l’émeute sont les réactions de beaucoup de jeunes à cette situation. Il existe une autre voie pour sortir de ce cauchemar. Transformez en action politique cette haine du pouvoir responsable de tous vos maux », a lancé Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle dans un discours à la clôture des travaux de l’université d’été du parti qui s’est tenu à Souk El Tenine (Est de Bejaia).

« Adhérez aux forces politiques démocratiques d’opposition et aux mouvements sociaux autonomes pour mettre fin à ce système qui vous marginalise et qui ne vous offre aucune perspective », a-t-il recommandé.

Pour le FFS qui fait le constat de l’absence quelque peu du parti, particulièrement au sein de l’université, il est impératif désormais de booster l’école de formation politique « Ali Mecili » du parti et d’investir l’université.

« S’engager ne veut pas dire forcément adhérer au parti. On peut aussi rejoindre les syndicats estudiantins autonomes, les sections locales des syndicats indépendants, activer dans des ONG et en créer d’autres dans tous les secteurs possible, investir les quartiers, les villages et les réseaux sociaux par toutes sortes d’initiatives citoyennes », suggère Ali Laskri.

« C’est comme cela que vous assumerez votre responsabilité historique. Il faut imposer votre propre agenda politique et vos choix d’avenir, comme l’ont fait Hocine Ait Ahmed et ses camardes à partir des années 40 alors qu’ils n’avaient qu’une vingtaine d’années en moyenne », ajoute-t-il.

Il a appelé les jeunes à exploiter « l’héritage » du défunt Hocine Ait Ahmed à travers notamment l’imposition d’une « vraie réconciliation nationale », récemment relancée par la proposition pour la reconstruction d’un consensus national et populaire qui pourrait permettre au pays de « sortir de la crise » multidimensionnelle dans laquelle il est plongé.

 Ali Laksri a estimé que les jeunes sont appelés à « crier fort » leur souhait d’une sortie de crise.

« Vous, jeunes algériens, quelles que soient vos couleurs politiques et vos convictions idéologiques, vous devez crier haut et fort que vous voulez une sortie de crise pacifique en soulignant l’urgence de réunir autour d’une même table tous les acteurs concernés sans préalable et sans exclusive dans l’unique objectif de se mettre d’accord sur l’essentiel : la défense d’une Algérie unie, indépendante et souveraine et la construction d’un état de droit, démocratique et social ».

 « C’est désormais une question vitale pour le pays. Pour honorer le sacrifice des générations qui vous ont précédés et qui ont conduit à la libération du pays, c’est à votre génération que revient la responsabilité de poursuivre ce combat pacifiquement (…) », insiste Laskri.

« Pour vous, jeunes algériens (…) tous fiers de votre appartenance algérienne, l’idéal d’Ait Ahmed n’est pas mort avec lui. Il restera un repère à suivre lorsque vous vous déciderez à agir en ne privilégiant que l’intérêt national. Agir vite car il y va du devenir de notre pays, de votre avenir et de celui de vos enfants » conclut-il.

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