Le FFS a critiqué les propos tenus, ce mercredi 24 juillet, par Noureddine Ayadi, secrétaire général de la présidence de la République, sur la question du dialogue.
« Après l’instrumentalisation de la répression et de la violence afin d’affaiblir la révolution populaire pacifique, les décideurs viennent en actionnant le secrétaire général de la présidence « fonctionnaire », nous mettre devant le fait accompli en décrétant d’une manière unilatérale et autoritaire l’organisation d’un scrutin présidentiel à travers le maintien des institutions factices du régime et de la gouvernance liberticide », écrit le FFS dans un communiqué signé par son premier secrétaire Hakim Belahcel.
Pour le FFS, le pouvoir continue de contourner les objectifs de la révolution du 22 février, « en s’inscrivant dans une stratégie de fait accompli afin d’imposer l’organisation d’un scrutin présidentiel dans les plus brefs délais ».
« Évidemment, afin de faire aboutir cette option unilatérale qui vise à assurer une alternance clanique, les décideurs recourent à la répression et à la violence afin de faire avorter ce mouvement révolutionnaire populaire pacifique. En voulant au pas de charge imposer un semblant de dialogue sans aucune mesure de détente et d’apaisement », ajoute le communiqué.