Le FFS a dénoncé, ce dimanche 2 juin, la tentation du pouvoir « à gagner plus de temps » en projetant de prolonger l’exercice du chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah qu’il considère comme « illégitime et impopulaire ».
« Cette énième parade désespérée ne fera que renforcer notre engagement et celui du peuple algérien à entretenir cette formidable révolution afin d’imposer la véritable issue à ce marasme politique qui passera inévitablement par l’amorce d’une transition démocratique», écrit le FFS dans un communiqué signé par Hakim Belahcel, après l’annonce du Conseil constitutionnel de l’impossibilité de tenir l’élection le 04 juillet prochain, laissant le soin à Bensalah de convoquer de nouveau le corps électoral.
Selon le FFS, le « pouvoir réel » a été contraint d’annuler « le simulacre électoral ». « Pourtant, le FFS avait alerté, à temps, sur le danger et l’impossibilité d’imposer un autre coup de force électoral à un peuple résolu à parachever sa révolution et la faire aboutir à une transition démocratique, prélude à l’avènement de la deuxième République », rappelle le parti.
«Ce recul significatif des décideurs est la consécration de plusieurs semaines de mobilisation et de détermination populaires. C’est un autre acquis à mettre en valeur et à consolider », se réjouit-il. Cependant, le FFS estime que «le chemin reste encore long pour concrétiser toutes les revendications légitimes du peuple algérien ».
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