Le Front des Forces Socialistes (FFS) a dénoncé ce samedi 29 septembre le pouvoir qui « refuse toute forme de dialogue et de solution qui intéresse le peuple », faisant également part de son opposition à ce pouvoir « illégal et illégitime ».
« Les simulacres de dialogues ou de négociations sur les questions nationales regroupent toujours les mêmes acteurs, à savoir le pouvoir et ceux qui font allégeance », a affirmé Mohamed Hadj Djilani, Premier secrétaire du FFS, dans un discours prononcé à l’occasion du 55ème anniversaire de la création du parti.
« Il nous semble clair à présent que le changement ne peut venir du système, ce dernier constitue un facteur bloquant des initiatives politiques, pacifiques et démocratiques », a estimé Hadj Djilani. « Les droits politiques, économiques, sociaux et culturels au cœur des revendications des citoyens sont ignorés, voire spoliés », a-t-il affirmé, ajoutant que « le discours officiel triomphant et les normes proclamées sont loin de refléter une réalité amère vécue quotidiennement par les algériens ».
« Le pouvoir de par sa politique libérale, consacre la régression, l’injustice, le non-droit », a également affirmé Hadj Djilani. « L’absence de gouvernance et les choix désastreux, ont poussé des pans entiers dans le désarroi. Le désaveu quotidien des populations au pouvoir et ses démembrements est exprimé par des manifestations et des révoltes réprimées », a déclaré le Premier secrétaire du FFS.
S’exprimant au sujet du 55e anniversaire, Mohamed Hadj Djilani a estimé que « cette commémoration est placée sous le signe de l’espoir, le FFS est l’espoir du changement ». « L’anniversaire de la fondation du FFS est une occasion pour nous de rendre un hommage incommensurable à notre président, feu Hocine Ait Ahmed », a ajouté le Premier secrétaire.