Le FFS s’est dit samedi « préoccupé » par la « déliquescence des institutions », « l’immobilisme politique et l’évolution dangereuse de la situation sociale », dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son Conseil national tenu vendredi à Alger.
Dans cette résolution, le FFS met en garde contre le statu-quo politique qui « perdure et la volonté du régime actuel de se pérenniser » au-delà de la prochaine élection présidentielle en visant à « neutraliser toute organisation qui lutte pour le changement et à casser les forces sociales autonomes pouvant le déstabiliser ».
Tout en déplorant l’effacement de la voix de l’Algérie sur la scène internationale, notamment sur les terrains des conflits où elle est concernée, n’ «existant qu’à travers le gaz et la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine », le FFS relève, sur le plan social que la stratégie adoptée par le gouvernement est le « résultat néfaste d’une stratégie d’Etat libéral inspirée par les officines étrangères ».
«Il s’agit là d’un programme antisocial rétrograde et oligarchiste », note le texte.
Pour « hâter la fin de ce régime autoritaire et libéral » et « changer le système de gouvernance anti social », « incapable d’assurer l’unité, la stabilité, l’indépendance économique et le progrès social », le Conseil National du FFS a appelé ses instances dirigeantes «à renforcer les mouvements sociaux, en les accompagnant dans leur combat au quotidien au niveau national et local » et à «poursuivre avec détermination le projet de reconstruction d’un consensus national (…) ».
Attaché à la poursuite du processus de « reconstruction du consensus », à travers la mobilisation citoyenne, le FFS exige « l’ouverture du champ politique et médiatique ».
Il réaffirme l’ «urgence de l’ouverture d’un dialogue social » avec toutes les forces sociales autonomes et appelle les « Algériennes et les Algériens à poursuivre leur combat pacifique et non violent pour l’instauration d’un état de droit et de la démocratie, de la consécration du principe d’égalité et de justice sociale ».
Le FFS appelle « les Algériennes et les Algériens à la vigilance, la responsabilité et la mobilisation pour préserver l’unité de la nation, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale pour déjouer les manœuvres d’où qu’elles viennent » et met en garde contre « toute action de diversion ou toute dérive mettant en péril l’avenir et le devenir du peuple algérien ».