Le FFS a estimé ce vendredi que la formidable mobilisation des Algériens, qui se poursuit, constitue une « réponse à ceux qui veulent l’engager dans des engrenages boueux des luttes ».
« Ni les conditions climatiques contraignantes, ni les entraves sécuritaires à la liberté de circuler et de manifester et ni les appels pernicieux et manipulateurs pour pervertir les objectifs initiaux de ce sursaut populaire, n’ont réussi à altérer la vocation et l’amplitude de la révolution populaire du 22 février », écrit le FFS dans une déclaration signée par son premier secrétaire, Hakim Belacel.
« Ce qui est certain, les millions d’Algériennes et d’Algériens ont opposé un niet catégorique à ces tentatives vicieuses et malveillantes qui souhaitent les engager dans les engrenages boueux des luttes », dit-il.
« Des tiraillements ont pris une dimension spectaculaire et risquent hélas, de connaître des rebondissements désastreux pour le pays », redoute-t-il.
Comme d’autres partis et d’autres acteurs de la société civile, le FFS maintient le cap sur son attachement à la transition. « À l’instar du peuple algérien, le FFS ne sera jamais diverti de l’essentiel. Il continuera à lutter pacifiquement avec celles et ceux qui partagent les mêmes priorités et principes qui nous propulseront vers un changement radical du système et l’amorcent d’une véritable transition dans le pays », note le texte.
Dans ce cadre, il réitère son attachement à un dialogue « véritable, libéré des agendas du pouvoir et imprégné du seul souci de répondre favorablement aux exigences moult fois ignorées du peuple algérienne. Un dialogue qui exige des mesures d’apaisements.
« Ce dialogue devra être global, sincère et inclusif, qui trouvera toute sa vigueur et efficience si des mesures facilitatrices seraient prises pour ramener la confiance et la sérénité qui manquent terriblement aujourd’hui », note le parti avant de souligner l’urgence d’un processus « sérieux » pour éviter l’ingérence étrangère.
« Il est plus que temps aujourd’hui de nous inscrire dans un processus alternatif sérieux et adapté à la réalité algérienne sans que des forces étrangères s’interfèrent dans ses tenants et aboutissants », conclut le texte.