Le fils de l’ex-chef de la gendarmerie nationale Ghali Belksir qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne a été lourdement condamné par le tribunal de Sidi M’hamed ce jeudi 26 janvier, rapporte l’agence officielle.

La condamnation de Rafik Bahaeddine Belksir a été prononcée par le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

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Le fils de l’ancien patron de la gendarmerie a écopé de 10 ans de prison, avec confirmation du mandat d’arrêt international émis à son encontre. Il est poursuivi, avec d’autres hommes d’affaires ainsi que l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, dans des affaires de corruption.

Ce dernier a écopé de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dinars, alors que Habri Abdelkader et Omar Benabdellah ont été condamnés chacun à six 6 ans de prison ferme.

Ghali Belksir en fuite à l’étranger

Poursuivis dans le cadre de la même affaire, Hamina Youcef et Addou Djamel ont été condamnés à 4 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars. Un accusé a été acquitté.

Outre les peines de prison et les amendes, le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a prononcé la confiscation des fonds et de tous les biens saisis dans cette affaire. Les entreprises poursuivies dans cette affaire ont été condamnées à verser un montant de 32 millions de dinars.

Le fils de Ghali Belksir et ses co-accusés sont poursuivis pour infraction à la législation relative au change et au mouvement des capitaux de et vers l’étranger, blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle organisée, obtention d’indus avantages et incitation d’agents, selon la même source.

Ancien commandant de la Gendarmerie nationale (juillet 2018 – juillet 2019), Ghali Belksir a été condamné à 20 ans de prison ferme par contumace en septembre 2021 par le tribunal militaire de Blida.

Après son limogeage en juillet 2019, Ghali Belksir a quitté l’Algérie vers l’Espagne. En juillet 2021, le journal britannique The Guardian révélait que l’ancien patron de la gendarmerie a acquis la nationalité du Vanuatu pour 300.000 euros.

En Algérie, Belksir est poursuivi pour haute trahison et dans des affaires de corruption.