Le Comité central du FLN a dénoncé ce dimanche les récents reportages diffusés par deux chaines de télévisions françaises sur le hirak en Algérie, estimant qu’ils ont terni l’image du mouvement populaire.

Dans la résolution politique adoptée à l’issue de la session qui a vu l’élection de Bâadji Abou Fadhel, comme nouveau secrétaire général du parti, le FLN soutient que ces reportages « délibérés et tendancieux » ont terni l’« image du hirak (…) et porté atteinte au peuple et à ses institutions ».

Dans ce cadre, il salue et appuie la « position responsable et souveraine de l’État algérien » dans sa réponse à ces « provocations médiatiques françaises » en veillant à l’entretien de relations « dans le respect de la souveraineté et des intérêts mutuels ».

Aussi appelle-t-il au « renforcement du front intérieur » pour relever le défi qui se pose à l’Algérie. Le FLN dont la terminologie du texte reprend l’essentiel des déclarations d’Abdelmadjid Tebboune, considère le « Hirak comme un acquis et ses revendications légitimes dont une bonne partie sont satisfaites grâce à la volonté politique ambitieuse pour une nouvelle Algérie ».

« Ce mouvement a sauvé l’État de l’effondrement », souligne le communiqué. Renouvelant ses félicitations au président Tebboune élu au terme d’une élection « transparente et honnête », le FLN appuie son engagement pour la révision de la Constitution et la « méthodologie adoptée » et note « avec satisfaction les mesures prises dans le cadre de ses engagements ».

Dans le même ordre d’idée, il réaffirme la « disponibilité du parti à une participation effective et positive à la Constitution conformément à la dynamique d’évolution que connait la société (…) » et sa mobilisation pour « soutenir le programme du président et sa concrétisation sur le terrain ».

Tout en exprimant son soutien aux efforts d’Abdelaziz Djerrad, membre du comité central et de son gouvernement leur souhaitant la « réussite », le FLN salue également le rôle de l’ANP et des services de sécurité. Par ailleurs, ils appellent les militants à se préparer au congrès pour un « nouveau départ, rassembleur sans exclure personne, qui fonde une nouvelle conception de l’Algérie nouvelle ».