Le FLN a de nouveau exclu, ce dimanche 29 juillet, tout débat sur la transition démocratique, en réponse à l’initiative lancée ces derniers jours par le MSP.
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« Le FLN a clos le débat sur le volet politique et refuse de débattre avec tout parti ou personne au sujet de la légitimité des institutions et la transition démocratique, mais accueille, en parallèle, toute discussion portant sur l’aspect économique », a indiqué Djamel Ould Abbes lors d’une conférence de presse tenue au terme d’une rencontre avec une délégation du mouvement El Bina, de l’ex-ministre Abdelkader Bengrina, une dissidence du…MSP.
« Il ne reste aucune discussion avec les dirigeants du MSP qui assument toute la responsabilité », a affirmé Ould Abbes, expliquant que « le mouvement s’est attaché au même discours », un discours au sujet duquel le FLN avait déjà émis des réserves.
Selon l’agence APS, le mouvement Al Bina a présenté son initiative « l’Algérie pour tous », qui appelle au « renforcement du front interne et à la protection de l’unité nationale ». Une initiative accueillie favorablement par le FLN dont le SG soutient qu’il s’accorde avec les dirigeants du mouvement El- Bina sur les points contenus dans son initiative qui appelle à la « consolidation et au renforcement du front interne à travers la mobilisation de toutes les forces du pays en vue de préserver les acquis et construire l’avenir ensemble ».
À propos des déclarations du vice-ministre de la défense critiquant ceux qui parlent au « nom de l’armée », en s’érigeant en tutelle, Djamel Ould Abbes a indiqué que sa formation politique « n’a jamais parlé au nom de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a son ministre de la Défense et son Vice-ministre, lesquels jouissent de toutes les prérogatives pour donner des ordres ».
Djamel Ould Abbes annonce la tenue d’autres rencontres avec d’autres partis cette semaine, la première étant prévue ce lundi avec le parti El Karama, de Mohamed Benhamou.