Le FLN a réagi, dans un communiqué publié ce lundi 4 mars, à la lettre adressée dimanche par Abdelaziz Bouteflika aux Algériens et dans laquelle il s’engage, entre-autres, à organiser une conférence nationale de consensus et des élections présidentielles anticipées auxquelles il ne participera pas, s’il est réélu le 18 avril.

Pour le FLN, le Président a, dans cette lettre, établie « une feuille de route claire en réponse aux réclamations du peuple, notamment aux jeunes ». Les engagements pris par Bouteflika « reflètent sa fidélité à ses serments qu’il a maintes fois réitérées, par respect au souverain, le peuple algérien qui prouve à chaque fois sa conscience nationale et son attachement aux intérêts de son pays ».

« Les engagements pris par le Président dans sa lettre au peuple algérien démontrent, par son contenu et ses dimensions, la lecture juste et saine des revendications légitimes exprimées par les citoyens par des manifestations organisées à travers le pays », estime le FLN. Les manifestants se sont « distingués », ajoute le parti par « leur pacifisme, leur civisme et leur attachement à préserver la sécurité et la stabilité du pays ainsi que la construction d’un Etat fort, sûr et serein, réconcilié et souverain dans ses décisions ».

Concernant la « conférence nationale » promise par Bouteflika pour le courant de l’année qui suivra les élections présidentielles, elle sera « une sécurité pour l’avenir du pays », affirme le FLN. « Elle sera fondée sur un débat de société profond et une occasion unique dans l’histoire politique du pays et un virage décisif. Elle vise à atteindre un consensus national concernant les réformes que notre pays doit suivre, dans le cadre d’une nouvelle Constitution qu’approuvera le peuple par voie référendaire, et concrétisera la naissance d’une deuxième République », affirme l’ex-parti unique dans son communiqué