Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, ce lundi 29 avril, que l’Algérie doit s’employer à éviter l’instabilité économique durant sa transition politique suivant la démission du président Bouteflika, rapporte l’agence Reuters.
« Ce qui est important économiquement pour l’Algérie est de préserver la stabilité économique durant cette transition politique », a estimé Jihad Azour, directeur en charge du Moyen-Orient et de l’Asie centrale pour le FMI.
Ce dernier estime également qu’il y aura aussi un besoin « d’ancrer la stabilité dans le moyen terme en réduisant graduellement le niveau du déficit budgétaire et en évitant tout monétisation du déficit », a ajouté le responsable du FMI.
M. Azour a de plus estimé que l’Algérie doit réduire sa dépendance au pétrole et gaz. « Les réformes structurelles permettront à l’Algérie de se diversifier en dehors du pétrole et d’utiliser ses forces, à la fois en termes de jeune population, position géographique et la richesse dont elle dispose dans d’autres secteurs », a indiqué le directeur de l’institution internationale.