Le Front Polisario a salué ce dimanche l’invitation à des discussions, lancée par le médiateur de l’ONU Horst Koehler, pour tenter de relancer un processus de paix moribond.
Le Maroc, qui contrôle la majeure partie du territoire et en revendique la souveraineté, le Polisario, ainsi que les deux voisins, l’Algérie et la Mauritanie ont reçu vendredi des invitations à se rendre à Genève les 5 et 6 décembre, selon des sources diplomatiques.
Il ne s’agira pas de négociations proprement dites, mais d’une « table ronde », selon ces sources. Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès de l’ONU.
« Nous saluons ce pas de l’envoyé spécial » du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Koehler, « c’est une bonne nouvelle », a déclaré Mhamed Khadad, membre de la direction du Front Polisario.
Il a toutefois précisé que le mouvement répondrait « au moment opportun » à l’invitation de M. Koehler. Ni le Maroc, ni l’Algérie n’ont réagi dans l’immédiat.
Alger refuse, malgré l’insistance de Rabat qui l’accuse d’être partie au conflit, de prendre part aux négociations de paix, affirmant que le Sahara occidental est « une affaire entre le Maroc et le peuple sahraoui ».
Les dernières négociations – infructueuses – entre le Maroc et le Polisario remontent à 2012 et le processus de paix est depuis au point mort.