« Dans leurs blousons en cuir et leurs Levis déchirés, les membres du groupe touareg Imarhan ressemblent à des rockeurs sur papier glacé », écrit le magazine Rolling Stones dans un article du lundi 12 mars.
Alors que le quintet algérien de blues touareg revient avec un nouvel opus – Temet -, le bimensuel américain juge les « enfants de Tinariwen », en référence au groupe de blues touareg malien- « incontournables » sur la scène du rock mondial.
Flirt avec le funk, le disco et le reggae
Pour Rolling Stones, les musiciens originaires de Tamanrasset « sont des citadins qui pimentent incessamment leur musique assouf (blues du désert qui signifie « nostalgie ») avec des tonalités émanant du disco, du funk et du reggae selon les besoins ».
Imarhan parvient ainsi à faire -brillamment- la synthèse entre hommage à la culture touareg et nouvelles sonorités. « Toute l’intelligence du disque se retrouve là : parvenir à faire immiscer la nostalgie, les racines, les mélodies du sable dans les musiques d’ailleurs », surenchérit d’ailleurs Radio Nova -déjà charmé par le premier opus- au sujet de ce nouvel album.