Un responsable du Hamas a estimé dimanche que l’actuelle visite en Iran d’une délégation du mouvement islamiste palestinien équivalait à un “rejet” des conditions posées par Israël à la réconciliation des factions palestiniennes.
Cette “visite à Téhéran est un rejet des conditions (d’Israël)”, a prévenu dans un communiqué Saleh al-Arouri, qui mène vendredi une délégation du Hamas en Iran où elle doit notamment rencontrer des responsables gouvernementaux.
Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, et le Fatah, principale composante de l’Autorité palestinienne dont le pouvoir ne s’exerce qu’en Cisjordanie occupée, ont décidé ce mois-ci de contribuer à la mise en place d’un gouvernement d’union.
L’Autorité palestinienne devrait ainsi prochainement exercer son pouvoir dans la bande de Gaza, pour la première fois depuis que le Hamas y a pris le dessus sur le Fatah par les armes.
Israël a indiqué qu’il refuserait ce rapprochement si le Hamas ne coupait pas les ponts avec l’Iran, son principal soutien à l’heure actuelle, et ne désarmait pas.
Les effectifs de la branche armée du Hamas sont estimés à 25.000 hommes.