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Le journaliste El Kadi Ihsane placé sous contrôle judiciaire

Le journaliste El Kadi Ihsane placé sous contrôle judiciaire

Le journaliste Ihsane El Kadi a été placé ce mardi sous contrôle judiciaire dans le cadre des poursuites lancées à son encontre suite à la publication d’un article de presse, annonce ce mardi le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) dans une publication sur Facebook.

M. El Kadi, directeur des sites Radio M et Maghreb Emergent, a été présenté plus tôt dans la journée devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, où il a été notifié des poursuites à son encontre.

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Le journaliste est ainsi poursuivi en vertu des chefs d’inculpation de « diffusion de fausses informations à même de porter atteinte à l’unité nationale », « perturbations des élections » et « réouverture du dossier de la tragédie nationale », précise le CNLD.

Le dernier chef d’accusation provient de l’article 46 de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui stipule qu’est « puni d’un emprisonnement de trois ans à cinq (5) ans et d’une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’État, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international ».

Comparution immédiate pour Kenza Khettou

Les poursuites ont été engagées suite à une plainte du ministère de la Communication, suite à la publication d’un article de presse le 23 mars dernier sur le site d’information Radio M.

En parallèle, la journaliste de Radio M Kenza Khatto devrait être jugée ce mardi en comparution immédiate par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger après avoir été présentée devant le procureur.

Violemment arrêtée ce vendredi alors qu’elle couvrait le 117ᵉ vendredi du Hirak, placée en garde à vue depuis, Kenza Khatto est poursuivie pour « atteinte à l’unité nationale », « publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé », et « outrage à corps constitué », selon le CNLD.

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