Le journaliste Mohamed Mouloudj, a été transféré de la prison de Koléa (Tipaza) à celle d’Ain Oussara dans la wilaya de Djelfa, a annoncé dimanche 25 septembre, Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) dans un post sur Facebook.

« Une manière de l’isoler et de le punir pour la grève de faim qu’il a entamée avec ces codétenus à la prison de Koléa », a-t-il ajouté.

Le 15 septembre, l’épouse de Mouloudj a annoncé qu’elle entamait « une grève de la faim illimitée » en solidarité avec son époux. Mais des proches et des avocats l’ont fait changer d’avis. « Les avocats n’ont pas pu le voir pour cause de problème de santé dû à la grève (de la faim) », a-t-elle posté sur Facebook.

 Le journaliste de Liberté (journal aujourd’hui disparu) a été arrêté le 12 septembre 2021 avant d’être placé sous mandat de dépôt le lendemain par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’Hamed (Alger).  Incarcéré depuis le 14 septembre 2021 à la prison de Koléa,  il est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale, appartenance à une organisation terroriste et diffusion de fausses informations ».

Le 29 septembre de la même année, la chambre d’accusation de la Cour d’Alger a rejeté la demande de liberté provisoire pour le journaliste.

L’incarcération de Mohamed Mouloudj a suscité un élan de solidarité notamment au sein de la corporation des journalistes. Une pétition avait été lancée pour demander sa libération.