Le journaliste Mustapha Bendjama a annoncé ce mardi 1er juin avoir été placé sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction près le tribunal d’Annaba.
« La juge d’instruction vient de me placer sous contrôle judiciaire suite à une plainte de l’actuel wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, qui me reproche d’avoir révélé la tenue d’un mariage à la salle Tassili pendant le début de la crise sanitaire et alors que la loi algérienne interdisait la célébration de mariage », a écrit le directeur de la rédaction du quotidien Le Provincial sur sa page Facebook.
Il a précisé qu’il était poursuivi pour « diffamation » et « atteinte à l’intérêt national« .
« M. Berrimi m’a pourtant promis qu’il allait retirer « les plaintes » qu’il a déposé contre moi (il y en a au moins 2) », a ajouté Mustapha Bendjama, en affirmant que « ceux qui n’ont pas respecté les lois de la République en organisant le mariage s’en tirent bien, sans aucune poursuite connue. »
« On m’a aussi reproché s’être intervenu sur la chaîne Al Hadath à propos de cette même affaire. On m’a aussi questionné sur Khaled Drareni , la juge m’a reproché d’avoir participé à un sit-in de soutien en faveur de Khaled, et d’avoir porté une pancarte « Libérez Khaled Drareni » ; une tentative d’influencer la justice », a estimé madame la juge. Le journalisme n’est pas un crime », a indiqué Mustapha Bendjama.