Le kaki, fruit national du Japon, est cultivé dans certaines régions d’Algérie et notamment à Médéa, Miliana, Blida, Tizi-Ouzou et Annaba.

Fuit haut en couleur, à la chair fondante ou croquante et à la saveur quelque peu vanillée,  il est disponible sur les étals des marchés du pays du mois de septembre au mois de décembre, et est vendu actuellement à 700 DA le kilogramme. Un prix exorbitant qui le place dans la catégorie des fruits de « luxe ».

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Souvent confondu avec les tomates, le kaki, appelé aussi plaquemine, égaille les assiettes avec sa couleur orangée. Il possède de multiples vertus pour la santé.

Les  bienfaits du kaki

Doté d’antioxydants puissants, de vitamines (A, B et C), de sels minéraux (potassium, phosphore, calcium, magnésium, sodium), le kaki permettrait de prévenir des maladies cardiovasculaires et de l’athérosclérose, de protéger les cellules de l’épiderme, de booster les défenses immunitaires, d’atténuer la fatigue, de remédier à la somnolence et de lutter contre diverses infections.

Le kaki, qui n’a ni pépins ni noyau, regorge par ailleurs de fibres. Sa consommation facilite le transit intestinal, soulage les douleurs d’estomac et a un effet laxatif.

Fruit désaltérant et peu calorique, le kaki est aussi réputé pour prévenir les troubles de la vision.

Comment le consommer ?

Consommé généralement cru avec la peau, le kaki  peut se prêter aussi bien à des recettes sucrées que salées.

En effet, ce fruit d’automne peut aussi bien agrémenter des salades de fruits, et des sorbets maison qu’apporter une  petite touche sucrée à un tajine, un plateau de fromage ou encore de la volaille.

Encore trop souvent absent de nos assiettes, le kaki, pour ses qualités thérapeutiques et nutritives, mériterait pourtant une place de choix dans notre alimentation.