Le Koweït a protesté auprès du gouvernement libanais contre le Hezbollah pour son implication présumée dans l’encadrement de 21 chiites condamnés pour appartenance à “une cellule terroriste” dans l’émirat majoritairement sunnite.
Le gouvernement koweïtien a exigé que des pressions soient exercées sur le mouvement chiite, qui compte des membres dans le gouvernement libanais, pour le dissuader de toute action hostile à l’émirat.
La lettre de protestations est intervenue après l’expulsion jeudi par le Koweït de 15 diplomates de l’ambassade de l’Iran pour liens de la République islamique avec “la cellule terroriste”.
Dans sa lettre de protestation, transmise vendredi par la voie diplomatique, le Koweït écrit que sa Cour suprême a relevé que “le Hezbollah a pris part à des contacts, coordonné des réunions, versé des fonds et fourni des armes et une formation militaire au Liban” aux membres de la “cellule terroriste“.
Il appelle les autorités libanaises à prendre “les mesures nécessaires pour prévenir de telles pratiques infâmes de la part du Hezbollah en sa qualité de partenaire du gouvernement“, a déclaré l’ambassadeur koweïtien à Beyrouth, Abdulaal al-Quenai, cité par l’agence officielle Kuna.
Le Koweït, dont le tiers de la population locale est chiite, a maintenu des rapports diplomatiques avec l’Iran contrairement à l’Arabie saoudite.