Le Maroc qui a adopté une nouvelle politique migratoire a annoncé mercredi des mesures d’assouplissement pour la régularisation des sans-papiers, pour la plupart d’origine subsaharienne.
Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), un organisme étatique qui chapeaute la régularisation des sans-papiers, a indiqué que ces assouplissements des critères d’éligibilité visaient à “élargir le contingent des étrangers bénéficiaires de la régularisation”.
Les “mineurs non accompagnés” pourront ainsi pour la première fois être régularisés au royaume, au même titre que “les étrangers pouvant justifier d’une activité professionnelle mais démunis de contrat de travail”, a précisé le CNDH sur son site.
Les étrangers n’ayant pas pu prouver cinq ans de résidence au Maroc mais qui “disposent d’un niveau d’instruction équivalent au collège” pourront également être régularisés, a ajouté le CNDH, se félicitant de la “philosophie pleinement humaniste de cette opération de régularisation”.
Le Conseil a par ailleurs affirmé que 28.400 dossiers de régularisation représentant 113 nationalités avaient été déposés dans le cadre de la deuxième opération de régularisation lancée l’an dernier.