Mohamed-Lamine Benkeddache, qui a obtenu la meilleure moyenne au Bac 2023 en Algérie, va poursuivre ses études au Canada, un pays qui attire davantage d’étudiants et d’ingénieurs algériens.
L’élève du lycée Ali-Tounsi de Relizane a obtenu la magistrale moyenne de 19,50/20, dans la filière sciences expérimentales.
Il a obtenu la note complète (20/20) dans cinq matières : mathématiques, langue arabe, physique, anglais et histoire-géographie. Sa plus « mauvaise » note est un 18/20 obtenu en langue française.
Toute l’Algérie a salué cette performance et le jeune homme a été honoré par le président de la République, le ministère de l’Enseignement supérieur et les autorités locales de la wilaya de Relizane. Mais le destin fabuleux ne fait que commencer pour le jeune prodige, promis à un avenir radieux.
Mohamed-Lamine Benkeddache a déjà posé ses valises au Canada où il a pu s’inscrire à la prestigieuse Toronto Metropolitan university.
Le meilleur bachelier algérien aurait obtenu une bourse d’études du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Canada : le meilleur bachelier algérien reçu par un autre crack algérien
Outre la notoriété et la qualité de l’enseignement de la célèbre université canadienne, Benkeddache avait une autre raison de choisir cet établissement. Le président de cette université est en effet un Algérien. Il s’agit du professeur Mohamed Lachemi.
C’est celui-ci qui a facilité les formalités d’inscription de son compatriote. Il s’est même déplacé en personne à l’aéroport pour accueillir son futur étudiant. Une photo des deux cracks algériens, prise à l’aéroport de Toronto, est d’ailleurs largement partagée sur les réseaux sociaux.
Heureux hasard aussi, le professeur Lachemi a fait ses études secondaires dans le même lycée que le jeune Benkeddache, à Relizane.
C’est en 1986 qu’il rejoint le Canada pour poursuivre ses études de génie civil. Il est l’un des plus éminents spécialistes des matériaux de haute performance, des technologies novatrices et des constructions écologiques.
Comme administrateur universitaire, il a notamment dirigé la Ryerson University, devenue l’université de Toronto depuis 2016. Il est par ailleurs membre de plusieurs organismes de recherche et sociétés savantes au Canada.
Comme quoi, dans ce pays, destination privilégiée des Algériens depuis deux décennies, un crack algérien peut en cacher un autre.