Le militant des droits de l’Homme Salim Yezza a été condamné, ce mardi 7 août, à un an de prison avec sursis et à une amende de 100 000 dinars, par le tribunal de Ghardaia a annoncé son avocat Me Kouceila Zerguine.
L’activiste chaoui originaire de T’kout, dans la wilaya Batna a été arrêté à l’aéroport de Biskra le 14 juillet après qu’il ait alors qu’il s’apprêtait à retourner en France où il résidait. Salim Yezza était rentré en Algérie le 5 juillet pour assister aux obsèques de son père.
Salim Yezza a été arrêté suite à l’ouverture d’une enquête concernant une de ses publications sur Facebook datée du 25 janvier 2014.
« J’ai le regret de vous informer que le tribunal de Ghardaïa vient de condamner M. Salim Yezza à une année de prison avec sursis et d’une amende de 100000 da ferme », a annoncé l’avocat du militant qui a également indiqué, sur son compte Facebook qu’un « appel sera interjeté sur cette décision dans les délais prévus par le code de procédures pénales ».
L’avocat, loin d’être satisfait du verdict avait affirmé dans des médias que le militant chaoui devait « être relaxé par la force de la loi ».
« Par ailleurs nous allons saisir les deux rapporteurs spéciaux de l’ONU en l’occurrence M. Michel Forest rapporteur spécial sur la situation des défenseurs Des Droit de l’homme ainsi que M. David Kaye rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à libéré d’opinion et d’expression », a annoncé l’avocat.
L’état de santé du militant Salim Yezza incarcéré depuis le 16 juillet s’est dégradé en prison, « du fait de son exercice par le passé du métier de la taille de pierre », selon son avocat.