Des guerres pour les matières premières notamment les terres rares, des guerres pour l’énergie, des guerres pour l’eau avec des changements climatiques de plus en plus dangereux et récurrents, de la famine et d’autres guerres biologiques, des nouvelles guerres technologiques et des attaques cybernétiques. Voilà ce que le Professeur Chemseddine Chitour prévoit pour l’année 2030.
« Le coronavirus ne fait que précipiter les mutations inexorables », écrit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un texte publié sur les réseaux sociaux ce jeudi 14 mai.
« Comment un pays continent comme l’Algérie, avec ses richesses et sa formidable jeunesse pourra-t-il s’en sortir ? » Pour Chitour, « il ne faut plus compter sur la rente, nous devons miser sur la transition énergétique vers le développement durable et surtout sur une université performante qui donne sa chance à celles et ceux qui veulent réussir en toute transparence en pensant aussi aux nouvelles technologies de rupture que sont les NBIC l’intelligence artificielle, la robotique, la médecine 2.0 »
« Tout ceci est possible, assure-t-il, avec l’engagement de chacun pour donner un sens à l’Algérie nouvelle. Les étudiantes et les étudiants seront les dirigeant(es) et auront le lourd privilège de donner une visibilité à l’échelle du monde d’ici 2030, c’est-à-dire demain. » « Notre rôle en tant qu’enseignant(es) est de bien les former pour les armer pour un monde qui ne fait pas de place aux faibles et à ceux qui s’installent dans le renoncement », conclut le professeur.