Le MSP d’Abderrazak Makri n’exclut pas un éventuel report de l’élection présidentielle après les manifestations monstres de vendredi.
Dans un communiqué publié dans la soirée de vendredi, le MSP a réaffirmé son soutien au mouvement de protestation contre le 5e mandat et estimé « qu’il doit se poursuivre ».
« Le MSP réaffirme son soutien au mouvement populaire pacifique auquel il a participé depuis le début, et affirme que ce mouvement doit se poursuivre jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints et que le processus électoral soit rectifié pour que la prochaine élection présidentielle, qu’elle se tienne dans les délais ou à une autre date, soit transparente pour conférer des perspectives d’avenir au pays », écrit le MSP.
Selon ce parti, il incombe désormais aux responsables dans les différentes institutions de l’État d’écouter la voix de la population qui rejette « définitivement et catégoriquement le cinquième mandat ».
« Le peuple algérien a exprimé son rejet catégorique et définitif du cinquième mandat. Il incombe aux responsables des différentes institutions de l’État d’écouter la voix de la population et d’assumer immédiatement et pleinement leurs responsabilités, et qu’ils cessent d’imposer l’insensé », note le texte.
« L’incapacité à imposer le cinquième mandat doit constituer le début d’une nouvelle étape au cours de laquelle sera concrétisée la volonté du peuple de choisir librement ses institutions et des responsables, sans fraude ni contrefaçon, et que tout contournement de ces rassemblements et le remplacement de la corruption par la corruption et le truquage électoral peuvent conduire à des conséquences désastreuses », met en garde le MSP. Par ailleurs, il dénonce les « provocations » qui ont ciblé la marche d’Alger.