Contrairement à une idée reçue, le nombre de harragas algériens vers l’Europe n’a pas explosé en 2018. Bien au contraire : il a été divisé par 2 par rapport à l’année 2017, selon l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) qui a dévoilé ses statistiques ce vendredi.
« La route de la Méditerranée centrale a enregistré le plus petit nombre d’entrées irrégulières depuis 2012. Le nombre de départs de Libye a diminué de 87% par rapport à il y a un an et ceux d’Algérie ont diminué de près de la moitié. Les départs de Tunisie sont restés à peu près inchangés. Les Tunisiens et les Érythréens étaient les deux nationalités les plus représentées sur cette route, représentant ensemble un tiers des migrants », précise Frontex.