Réunis ce mardi 30 juin à Alger, les partis du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) ont exprimé leur solidarité avec le RCD, dénonçant la remise en cause des libertés, dont le pluralisme politique.
Les partis du PAD ont également réitéré leur appel à la libération des détenus politiques et d’opinion.
« Les forces du PAD assurent au RCD leur totale solidarité face à la dérive qui le cible, le menaçant de dissolution pour ses activités et positions politiques. Elles appellent à l’unité la plus large en défense du pluralisme politique et des libertés démocratiques sans lesquels aucune possibilité de changement démocratique du système n’est possible », lit-on dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion.
Les partis du PAD « considèrent intolérables toute atteinte au pluralisme politique » et dénoncent « la répression dont l’ampleur est sans précèdent qui s’abat sur tous ceux et celles qui ont un avis contraire à celui du pouvoir en place ».
Rappelant que « toutes leurs activités et actions publiques sont frappées par le sceau de l’interdiction » depuis la constitution du PAD le 26 juin 2019, les partis renouvellent « l’exigence démocratique de libération de tous les détenus politiques et d’opinion et la levée de toutes les restrictions aux droits qui touchent nombre d’ex-détenus et renouvellent la nécessité de réhabiliter politiquement et juridiquement tous les détenus politiques et d’opinion ». Ils affirment qu’ils « continueront à agir pour une transition démocratique autonome de toute tutelle du régime initiée par une conférence nationale indépendante en vue d’un processus constituant souverain débouchant sur le départ du système ».
Enfin, les partis du PAD exigent plus de moyens pour le personnel soignant qui fait face sur le terrain à la propagation de l’épidémie du coronavirus.