Le panel de dialogue est désormais composé de sept membres après l’admission de Mohamed Yacine Boukhenfir, « un jeune du hirak », indique un communiqué rendu public ce dimanche 28 juillet par l’instance et signé de son coordinateur Karim Younès.
La composante du panel pourrait encore être élargie sur décision de ses membres « sans aucune interférence de quelque partie que ce soit », est-il précisé.
Concernant la mission du panel, le communiqué indique qu’elle consistera à « prendre attache, discuter et dialoguer avec les membres de la société civile, les partis politiques, les personnalités nationales, les jeunes et les acteurs du hirak dans toutes les régions du pays afin de dégager une conception minutieuse pour sortir de la crise actuelle ».
« Afin d’atteindre cet objectif, poursuit le texte, la commission, sur la base d’un calendrier qu’elle arrêtera dans les plus brefs délais, avec toutes les parties citées afin d’écouter leurs points de vue et leurs propositions concrètes pour sortir de la crise actuelle ».
« Après la fin des rounds de dialogue, une synthèse des différentes propositions sera élaborée et le panel pourrait effectuer les médiations nécessaires pour rapprocher les propositions contradictoires le cas échéant. Des propositions finales sanctionneront une conférence nationale souveraine dont les décisions seront opposables à toutes les autorités publiques », explique encore le communiqué.
Concernant les participants à la conférence nationale souveraine, la commission précise que des invitations seront adressées à tous ceux qui auront participé au dialogue.
Les propositions finales seront soumises à la présidence de l’Etat qui aura à les concrétiser sous forme de lois. La commission n’exclut pas par ailleurs la mise en place de groupes de travail constitués de juristes et d’autres experts en cas de nécessité.
Enfin, les membres du panel rappellent aux autorités publiques la nécessité de concrétiser « en urgence » ce qui a été convenu concernant les mesures d’apaisement.