Le gouvernement a décidé de grignoter une partie du parc zoologique de Ben Aknoun à Alger pour construire une cité du cinéma. La décision est actée dans un décret exécutif publié au Journal officiel n°6, portant le déclassement d’une parcelle de la forêt domaniale du parc zoologique et des loisirs d’Alger, du régime forestier national, destinée à la réalisation d’une cité du cinéma.
Cette parcelle de forêt est d’une superficie de six hectares et sa gestion sera assurée par le Centre national de l’industrie cinématographique. Le décret précise que les « espaces boisés se trouvant sur la parcelle de forêt, objet du présent décret, doivent être préservés et protégés. »
Dans une capitale en manque d’espaces verts, la décision de réserver une partie du parc zoologique de Ben Aknoun, le seul que compte Alger, suscite des interrogations sur les réseaux sociaux. Certains pensent que cette cité du cinéma aurait pu être réalisée, sans toucher au parc zoologique, qui est avec la forêt de Bainem, l’un des poumons de la capitale qui connaît une urbanisation anarchique et effrénée au détriment des espaces verts.