Le Parlement a voté ce jeudi 28 novembre la résolution sur l’Algérie. Le texte a été adopté à main levée par les députés européens qui se disent « très inquiets de la situation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en Algérie. »
« Ils condamnent fermement les arrestations arbitraires et illégales ainsi que l’emprisonnement, les attaques et les intimidations de journalistes, syndicalistes, avocats, étudiants, défenseurs des droits de l’Homme et de manifestants pacifiques qui prennent part aux manifestations d’Hirak », affirme le Parlement européen.
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Les députés « appellent également à cesser les violations des libertés de culte des Chrétiens, des Ahmadis et d’autres minorités religieuses, et à mettre un terme au harcèlement judiciaire et législatif, à la criminalisation, aux arrestations arbitraires et aux emprisonnements organisés par les autorités algériennes. »
L’euro député Raphael Glucksman a réagi en affirmant que « quand des millions d’Algériennes et d’Algériens se mobilisent pendant des mois pour la démocratie, ce ne sont pas les lobbies pétroliers ou gaziers qui doivent nous maintenir dans ce silence complice. »
Le 21 novembre, Raphael Glucksmann a accusé des lobbies liés aux intérêts étatiques de bloquer un débat et une résolution sur la situation en Algérie, même si, a-t-il affirmé, tout le monde reconnaît que la question des arrestations de manifestants est désastreuse.