Société

Le parquet requiert le durcissement de la peine contre Naima Salhi

Le procureur de la République de la deuxième chambre pénale de la cour de Tipaza a requis, ce lundi 24 avril, le durcissement de la peine à l’encontre de Naima Salhi, présidente du Parti de l’équité et de la proclamation.

Naima Salhi est poursuivie pour incitation à la haine raciale dans le cadre d’une plainte déposée par le militant Mourad Amiri.

Naima Salhi a déjà été condamnée dans cette affaire à six mois de prison ferme par le tribunal de Chéraga en novembre 2022.

Mourad Amiri avait annoncé après le premier verdict qu’il allait faire appel de la décision du tribunal contre Naima Salhi.

C’est donc le procès en appel qui s’est déroulé ce lundi et dans lequel,= le procureur a demandé à ce que la peine prononcée contre Naima Salhi soit endurcie.

Rappelons que le procès avait été reporté à plusieurs reprises pour absence de Naima Salhi et de sa défense.

Naima Salhi rattrapée par la justice

Contacté par TSA ce mardi 25 avril, Mourad Amiri confirme que le procès en appel concerne bel et bien sa plainte déposée contre la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation.

Sur sa page Facebook, Mourad Amiri annonce que le verdict dans l’affaire l’opposant à Naima Salhi allait être prononcé le lundi 8 mai.

En plus de l’affaire faisant suite à la plainte déposée par Mourad Amiri, Naima Salhi a été condamnée il y a quelques mois dans une autre affaire pour incitation à la haine raciale et atteinte à l’unité nationale après une action en justice entreprise par des avocats et des militants de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle avait écopé d’une peine de six mois de prison ferme en attente des résultats du procès en appel.

Naima Salhi s’était distinguée par un discours haineux et stigmatisant contre la Kabylie pendant plusieurs années notamment sur ses comptes sur les réseaux sociaux avant d’être rattrapée par la justice.

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