L’Union pour le changement et le progrès (UCP) de Zoubida Assoul s’exprime sur la situation des détenus d’opinion en Algérie.
Réuni samedi 22 octobre, le bureau exécutif du parti a noté la libération et l’acquittement de détenus jugés dans le procès dit de « la solidarité », mardi 18 octobre, un verdict qualifié de « soulagement pour des citoyens en détention depuis plus d’une année et renvoyés devant le tribunal criminel avec des chefs d’inculpation très lourds ».
Le parti de Zoubida Assoul espère qu’il s’agisse d’un « premier signe d’une volonté d’apaisement et de la sérénité retrouvée de la justice ». « La libération prochaine des détenus en attente de leur procès serait un véritable signal fort que l’UCP appelle de ses vœux », ajoute le parti dans un communiqué rendu public ce lundi 24 octobre.
Le parti de Zoubida Assoul attend la décision du Conseil d’Etat
Le communiqué évoque aussi l’évolution de la requête de dissolution du parti introduite par le ministère de l’Intérieur. L’UCP ayant obtenu gain de cause en janvier dernier en référé, le Conseil d’Etat devait se prononcer jeudi dernier, 20 octobre, sur le fond de l’affaire, mais il n’a pas pu rendre sa décision à cause d’un « mouvement dans le corps des présidents de chambres », informe le parti.
L’UCP rappelle que son affaire est pendante depuis 18 mois alors que « la loi organique relative aux partis politiques fixe le délai de règlement de tout contentieux concernant les partis politiques à deux mois ».
L’UCP, qui a « toujours œuvré et milité pour une justice indépendante de toutes interférence ou instrumentalisation », se garde de « commenter ou interpréter politiquement les décisions de la justice même lorsque celles-ci concernent son devenir », lit-on dans le communiqué.