Le PDG d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati, se dit optimiste quant à l’avenir de l’Algérie, et délivre un message d’espoir aux jeunes algériens et aux chefs d’entreprises.
« Il est perceptible qu’il y a une vraie inquiétude chez les chefs d’entreprises, mais cette crainte est mélangée à un optimisme d’un lendemain meilleur. Les Algériens veulent créer des changements profonds, aspirent à ce qu’il y ait une nouvelle ère pour le pays, pour la jeunesse et pour les chefs d’entreprises, la justice et la presse. Tout le monde perçoit qu’il y a une nouvelle Algérie qui est en train de naître », a déclaré ce jeudi 21 mars le chef d’entreprise sur TSA Direct. « Nous devons continuer à construire l’Algérie même avec de nouvelles personnes », a-t-il soutenu.
Malgré une situation ralentissement de l’économie, Khelifati est convaincu qu’ « il y a beaucoup d’espoir et d’optimisme pour construire un avenir meilleur pour l’Algérie ».
« Je suis optimiste pour plusieurs raisons, notamment lorsque je vois ces belles images des Algériennes et Algériens qui fascinent le monde entier, avec leur pacifisme, leur bonne humeur et leur joie. Personnellement, j’ai la conviction que nos gouvernants sont conscients de la nécessité de préserver l’Algérie. Il y aura un dialogue beaucoup plus serein entre toutes les parties pour essayer de trouver une porte de sortie et mener notre pays à bon port », a-t-il ajouté. « Ce peuple merveilleux qui a donné au monde entier des leçons de pacifisme, a tous les atouts pour être le meilleur », a encore dit le PDG d’Alliance Assurances.
Réhabiliter l’image du chef d’entreprise
Hassan Khelifati a plaidé pour la réhabilitation de l’image du chef d’entreprise algérien, qui a été altérée ces dernières années. « Nous avons une image de chefs d’entreprises algériens que nous devons réhabiliter. Je pense qu’il y a un travail de communication de fond à faire sur ce plan-là. Au sein de l’opinion publique, beaucoup font l’amalgame entre les chefs d’entreprises honnêtes qui paient leurs impôts, créent de la richesse et de l’emploi, et d’autres chefs d’entreprises qui ne paient pas leurs impôts et qui bénéficient indûment d’avantages multiples», a souligné Khelifati.
En rupture de ban avec le FCE, Hassan Khelifati n’exclut pas la possibilité de créer un autre espace « plus en adéquation avec ses convictions et ma vision des choses». Ce type d’espace, a souligné le chef d’entreprise, doit être une courroie de transmission et un cadre pour l’amélioration du cadre global de l’entreprise.
