Économie

Le pétrole démarre la semaine en hausse dans un marché toujours incertain

Les prix du pétrole progressaient lundi en cours d’échanges européens, dans un marché qui reste prudent et incertain quant à l’équilibre entre l’offre et la demande.

Vers 13h45, le baril de Brent valait 61,10 dollars, en hausse de 1,36% par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour janvier gagnait 48 cents à 51,68 dollars.

“La pression à la vente des investisseurs semble diminuer”, ont expliqué les analystes de Commerzbank, évoquant les chiffres hebdomadaires de l’entreprise de services pétroliers Baker Hugues, selon qui le nombre de puits de pétrole aux Etats-Unis est tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis la mi-octobre.

Mais malgré cette remontée des cours, les prix restaient proches de leur plus bas depuis octobre 2017, atteint fin novembre.

Dernièrement, “la hausse de la production américaine de pétrole de schiste et la potentielle baisse de la demande (mondiale) de carburant ont pesé significativement sur la confiance du marché, malgré les efforts de l’Opep et de ses partenaires pour rééquilibrer” les prix de l’or noir, a résumé Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.

Début décembre, confrontée à une chute des cours, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole s’est mise d’accord avec ses partenaires, dont la Russie fait partie, pour réduire sa production d’environ 1,2 million de barils par jour à partir de janvier.

Mais les investisseurs redoutent toujours de voir la croissance mondiale, et donc la demande de pétrole, trébucher sur fond d’inquiétudes concernant la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.

Les marchés ont en particulier été frappés vendredi par le ralentissement des ventes au détail et de la production industrielle en novembre en Chine, puis par le ralentissement de la croissance du secteur privé dans la zone euro en décembre.

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