Les cours du pétrole ont terminé en hausse mercredi, portés par l’annonce d’un repli des stocks de brut aux Etats-Unis pour la cinquième semaine de suite.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 37 cents pour finir à 79,40 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour octobre a pris 1,27 dollar pour clôturer à 71,12 dollars, son plus haut niveau depuis juillet.
Les cours, qui hésitaient en début de séance sur la direction à prendre, ont franchement grimpé après la parution du rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les réserves des Etats-Unis, “favorable dans son ensemble à une hausse des cours”, selon l’analyste Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Lors de la semaine achevée le 14 septembre, les réserves commerciales de brut ont baissé de 2,1 millions de barils.
Celles d’essence ont aussi reculé, de 1,7 million de barils, alors que les analystes anticipaient une hausse. Et celles de produits distillés ont augmenté moins que prévu.
Les raffineries ont de leur côté un peu ralenti leur cadence, “ce qui devrait conduire à une remontée des stocks de brut dans les prochaines semaines”, a souligné M. Lipow.
Les Etats-Unis continuent à extraire à vive allure, la production étant revenue à son niveau record de 11 millions de barils d’or noir par jour.
Mais dans le même temps, les exportations ont aussi beaucoup augmenté.
“Il a été investi des sommes importantes dans les infrastructures permettant les exportations de pétrole américain et cela commence à porter vraiment ses fruits”, a commenté M. Lipow.
Les investisseurs continuaient par ailleurs à surveiller les répercussions des sanctions américaines à venir sur le pétrole iranien.
Mardi, les prix du pétrole avaient nettement profité d’informations de presse affirmant que l’Arabie saoudite serait “à l’aise” avec un prix du baril temporairement à plus de 80 dollars.
“Le marché pourrait avoir pris cela comme un signe que l’offre ne devrait pas beaucoup augmenter en réponse au futur déclin des exportations iraniennes”, ont commenté les analystes de JBC Energy.