Après une dégringolade spectaculaire lundi, le pétrole s’est offert un rebond encore spectaculaire ce mercredi, avec une hausse inédite en deux ans à New York.
A New York, le baril de “light sweet crude” (WTI) pour livraison en février a bondi de 3,69 dollars, ou 8,7%, pour finir à 46,22 dollars, sa plus forte hausse sur une séance depuis novembre 2016, selon l’agence AFP. Mais il reste toutefois très loin de ses récents pics atteints en octobre dernier.
Au moment de la clôture à New York, le Brent, référence pour le pétrole algérien, s’adjugeait près de 8,5% et repassait la barre symbolique des 55 dollars. En séance, il avait même grimpé jusqu’à 55,14 dollars.
Ce rebond intervient alors qu’aucune annonce majeure n’a été effectuée. Selon l’agence Reuters, Ce rebond s’appuie entre autres choses sur les tentatives d’apaisement des marchés faites par la Maison Blanche après des déclarations de Donald Trump qui ont inquiété les marchés financiers.
La position de Jerome Powell à présidence de la Réserve fédérale n’est pas menacée et Donald Trump est satisfait du Secrétaire au Trésor, a ainsi déclaré mercredi la Maison blanche, alors que le président américain avait déclaré auparavant que la Fed était le “seul problème” de l’économie américaine, ajoute Reuters.
Ce nouveau mouvement de yo-yo confirme une chose : le marché du pétrole est toujours aussi imprévisible qu’il y a un an et il y a de fortes chances que cette absence de tendance définitive va demeurer la règle pendant encore une longue période.